La globalisation économique et le digital ont profondément modifiés la notion de réseaux humains (échanges d’informations et de connaissance, réseaux professionnels, universitaires ou scientifiques internationaux, diplomatie économique qui passe par l’image, l’attention captée et la re-connaissance). Avec le web 2.0, les outils à la disposition des individus et des organisations n’ont jamais été aussi performants et faciles d’utilisation pour se construire et cultiver efficacement un réseau de contacts et d’influence à l’international, positionner et développer son image. Pour autant, la dimension quantitative des réseaux et médias sociaux n’est pas une solution à tous ces enjeux. Ces RSN et MSN ont des limites, et présentent parfois des dangers. En définitive, rien ne remplace la rencontre réelle pour consolider, positiver et pérenniser efficacement ce réseau. Doit-on envisager une écologie de l’influence et du réseau privilégiant la qualité à la quantité ? Quelle nouvelles approches sont possibles pour capter et garder l’attention dans « un bruit global et permanent », et ainsi maitriser son environnement  en ayant une influence positive sur lui ? Comment passer du local au global, changer de résonnance et ouvrir des portes vers le reste du monde ?